Quel rôle le traducteur a-t-il dans le monde de la littérature? Quel rôle joue-t-il? Je me pose cette question. Et pourquoi traduit-il? La réponse est parce qu’une partie de la société ne comprend pas la langue des autres. Bien sûr, mais par rapport à ce-que on traduit, a-t-il d’autres raisons?

Si je suis touché par une œuvre, je serais heureux de partager mon sentiment avec les autres. C’est-à-dire la traduction, elle-même, est aussi un résultat de l’inspiration. Quelque chose d’émouvant s’est passé avec l’âme du lecteur et grâce à elle il est devenu motivé de la partager.

Il faut maîtriser une lange étrangère mais en même temps la sienne aussi, afin d’être capable de transmettre le contenu et son message. Cela veut dire maîtriser au moins deux langues – la maternelle et celle d’autrui.

Mais il est aussi nécessaire de porter la responsabilité envers la traduction. Il faut d’un côté préserver l’essence du contenu, les idées de l’auteur, et d’autre côté utiliser les meilleures expressions existantes dans la langue, dans laquelle on traduit.

Bien que le traducteur soit payé pour son travail, il est indispensable de se lier avec l’auteur, même s’il est déjà mort. De trouver les chemins sur lesquels il pourrait s’immerger dans le monde de l’écrivain. Il est possible qu’on se pose la question si on est co-auteur de l’œuvre, qu’on traduit?

La traduction, bien sûr, est une activité créative, cependant nous travaillons sur un texte déjà écrit. On traduit les mots déjà exprimés par un autre peronne. C’est-à-dire qu’on transmet un message de la meilleure façon, si possible, mais rien de plus. Le meilleure œuvre d’un traducteur est d’être franc envers les lecteurs d’un livre dont la traduction dépend de son savoir, et de sa connaissance des langues.

Rappelons-nous le travail immense effectué par Martin Luther qui a utilisé les différentes sources et les langues anciennes afin de traduire le livre le plus important pour l’Humanité occidentale, La Bible, de la meilleure façon.

Sofia, le 23 Février, Dimanche