Maman

chaque ton soupir
est sacré, ma mère,
chaque ta larme
est un océan du chagrin.

Tes yeux foncés
ressemblent aux voiles
qui tombent sur le désert
avant que la tempête des sables
l’envahisse.

Ta main – presque enfantine,
ton visage, qui est devenu
si pâle et plein de rides.

Tu me rappelles
ma grand mère.
Tu es devenue si petite
et fragile, comme
une châtaigne qui
se précipite vers
le sol, froide et distant.

* * *

Sofia, 22 Avril, 2025